Mon régime Médial

Un petit peu de moi

Alors, je crée ce blog un peu pour moi, comme un journal intime en quelque sorte et un peu pour aider d'autre fille comme moi en leur montrant qu'elles ne sont pas seule.

On parle beaucoup des anorexiques. Elles ont plein de blog, passe à la télé, son prioritaire dnas les traitements, bref on les vois.

 

Moi j'ai 24 ans et je suis boulimique anorexique depuis 4 ans maintenant.

 

La boulimique on en parle pas, d'abors parce qu'elle n'est pas fière comme l'anorexique et qu'elle se cache. La boulimique elle est comme la pointe d'un iceberg, elle parait banal, petite, normal mais en dessous de l'eau, il y a un énorme monstre noir qui se cache. Comme la boulimique arrive en générale, et au prix d'effort immense à maintenir un poids à peu près normal, on ne la considère pas comme en danger en medecine. D'ailleurs ses amis pensent souvent qu'elle est juste superficiel et régimeuse.

 

La vérité c'est que c'est une maladie trou noir. Elle vous bouffe votre argent, votre vie sociale, votre santé, physique et mental et vous expose à la pire des morts qu'on puisse imaginé: seule, nu ou presque devant un cuvette de WC avec un rupture de l'estomac qui vous fait vous digérer de l'intérieur.

 

Attention, je ne dis pas que la boulimie est plus grave que l'anorexie, au contraire. Je milite pour que ces deux maladies soient reconnu à échelle égale.

 

Ma boulimie à commencer vers la 20ène, quand ma féminité m'a frapper comme en pleine face à cause d'une photo prise par mon copain à mon 19ème anniversaire.

J'avais été hyperphagique jusque là sans le savoir et avoisinait les 90 kilo pour 1m70 et ça n'allait pas en se stabilisant. Je travaillais alors de nuit et compensait le stress et la fatigue de la seule manière que je connaissais, par la nourriture. Sans le savoir, j'entamais déjà la lente descente en enfer avec son premier pas, la mise en place de la crise rituelle.

J'avais une liste, de chose que j'aimais particulièrement manger.

Elle comprenait en général un pain, des fromages, du saussicon et divers sucrerie.

Je consommais tout cela de manière rapide, agressive, régulière et detestait être interrompu.

Malgré une activité physique intense (j'étais boulangère) je pris une 15 ène de kilo en 6 mois.

 

Ma mère étant elle même boulimique ne fit que me stygmatisé encore plus. Du a mon travail de nuit et à une relation longue distance avec mon copain, l'hideuse transformation ne me sauta au yeux que ce jour ou sur facebook mon copain tout fier publia cette photo de moi en short et tee.

Je me rappelerais toujours ce moment, cette horreur, c'est haine.

J'aime la beauté, l'esthétisme, la classe, j'aime les belles choses, les belles personnes.

Je deteste les obèses qui s'assument car je trouve qu'on devrait tous aspiré à entretenir notre corps, merveilleux cadeau fait par dieu, du mieux que nous le pouvons. Je trouve qu'ils sont immonde et fainéant et n'ont pas de respect pour les gens qui à cause de maladie doivent souffrir un corps difforme et malfonctionnant. Là encore ne vous méprenez pas. Les gens font ce qu'ils veulent et je ne crache pas à la figure de chaque gros que je croise. Les regarder me dégoute, comme une personne sans nez degouterait n'importe qui.

 

Ceci étant dit, ce que j'ai vu ce jour là allait donc à l'encontre même de tout ce que je croyais.

Mon corps fatigué par tout ce gras degoulinant, ma peau vergéturé, grasse, boutonneuse, la sueur du à l'essoufflement que seul le fait de marcher produisait desormais... Ce n'était juste plus possible.

 

Je quittais mon travail et commençait pour la première fois de ma vie un régime.

Je perdis grasse à une alimentation équilibré et à 4 heure de marche quotidienne 16 kilo en 3 mois. J'étais à présent mieux dans ma peau avec mes 74 kilos mais je désirais arriver à un poids de forme de 55 kilo qui m'aurait permit de reprendre la course à pied (sport que j'adore) sans me niquer les articulations. Seulement l'addiction à la nourriture ne m'avait pas quitter. Je commençais à rêver de nourriture la nuit, je la voyais dnas tout les films que je regardais, toute les séries partout partout partout. Je devenais folle.

 

Je partis pour noel rejoindre me copain sur Paris, et là, priver de tout repère, je cèdais à la crise. Je tombais si malade que le vomissement vint naturellement ce qui me soulagea mais hélas ouvrit aussi une porte qui n'allait plus jamais se refermer.

 

Je découvris que si je vomissais mes crises, je ne prenais pas presque pas de poids. Quel merveille! pourvoir manger tout ce que mon coeur désire, calmer le mal un instant et sans aucune conséquence? Evidemment je m'y précipitais tête la première comme on tombe dans un trou.

Je déménageais sur Paris pour travailler et privé des repères familiaux prit pendant ma rééducation alimentaire je devins folles. Quatre années de crise, de régime, de souffrance et de tristesse. Les quelques personnes qui comprirent ce qui m'arrivaient se moquèrent et je ne devins plus juste boulimique anorexique, mais honteuse.

Désormais, manger devant les autres est difficile pour ne pas dire impossible. Arrêter de penser à la prise de nourriture? Impossible, du réveil jusqu'au couché: combien quand comment

 

Ce blog est pour les boulimiques ce que ceux des pro ana sont au anorexique.

 

Je ne suis pas prête à me soigner, je sais la route longue, douloureuse, couteuse et la destination incertaine, peu de boulimique s'en sorte réellement.

Je n'encourage personne à faire comme moi, mais pour toute celle qui sont boulimique ou boulimique anorexique, et même les hyperphagiques, j'espère que vous trouverez sur ce blog, un peu de la compréhension et des conseils dont j'ai manqué.



27/12/2011
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour